Extrait des « Choruses from The Rock », pièce de théâtre de T. S. Eliot (1934)
What life have you if you have not life together?
There is no life that is not in community,
And no community not lived in praise of GOD .
Even the anchorite who meditates alone,
For whom the days and nights repeat the praise of GOD ,
Prays for the Church, the Body of Christ incarnate.
And now you live dispersed on ribbon roads,
And no man knows or cares who is his neighbour
Unless his neighbour makes too much disturbance,
But all dash to and fro in motor cars,
Familiar with the roads and settled nowhere.
Nor does the family even move about together,
But every son would have his motor cycle,
And daughters ride away on casual pillions.
Much to cast down, much to build, much to restore;
Let the work not delay, time and the arm not waste;
Let the clay be dug from the pit, let the saw cut the stone,
Let the fire not be quenched in the forge.
Quelle vie est la vôtre si vous n’avez la vie ensemble ?
Il n’est pas de vie qui ne soit en communauté,
Et pas de communauté qui ne soit vécue en louange à Dieu.
Même l’anachorète qui médite seul,
Pour qui les jours et les nuits répètent la louange de Dieu,
Prie pour l’Eglise, le Corps du Christ incarné.
Et maintenant vous vivez dispersés sur des rubans de rues,
Et personne ne sait ni ne se soucie de qui est son voisin
A moins que son voisin ne cause trop de trouble,
Mais tous vont et viennent en se précipitant avec leurs automobiles,
Familiers des routes et établis nulle part.
Ni même la famille se déplace unie,
Mais chaque fils voudrait sa motocyclette,
Et les filles partir sur de prosaïques sièges arrière.
Beaucoup est à abattre, beaucoup à construire, beaucoup à restaurer ;
Que l’œuvre ne soit retardée, ni gâchés le temps et le bras ;
Que l’argile soit extraite de la mine, que la scie taille la pierre,
Que le feu ne s’éteigne dans la forge.